Selon la CRIIRAD, la France fait partie des Etats qui refusent de donner mandat à l’Organisation du Traité d’Interdiction Complète des Essais nucléaire (OTICE/CTBTO) pour rendre publiques toutes les données relatives à la contamination de l’air.
Le communiqué de la CRIIRAD "Colère et indignation. Volet n°2" est disponible
La France se dit transparente mais se garde la possibilité de laisser dans l'ombre des chiffres rassurant. Logique.

TRANSPARENCE, subst. fém. : Propriété qu'a un corps, un milieu, de laisser passer les rayons lumineux, de laisser voir ce qui se trouve derrière.

Toujours selon la CRIIRAD, l'Autriche et l'Allemagne ont passé outre les interdits, considérant que le maintien du secret sur ces données n’est pas compatible avec la réglementation de leur pays. Et si la France suivait autre chose que les Etats-Unis...
allez, j'arrête, et vous, monsieur le président, allez construire votre réacteur à Flamanville.

Etat des lieux du côté des eaux du Japon (Le Monde du 26 mars, 10h) :
Radioactivité élevée à Tokyo et dans la mer. A Tokyo, samedi matin, une radioactivité de 0,22 milliSievert par heure était enregistrée, soit six fois la normale. Un tel degré de radioactivité ne présente cependant rien d'inquiétant pour la santé des populations, selon les autorités. En revanche, un fonctionnaire du ministère des sciences a confirmé que le niveau de radioactivité quotidienne dans la zone située à 30 km au nord-ouest de la centrale de Fukushima avait dépassé la dose d'une année de radiation naturelle. Et plus on se rapproche de la centrale, plus le taux est élevé.

Ainsi, le gouvernement japonais a mesuré des niveaux d'iode radioactif 1 250 fois supérieurs à la norme légale dans la mer, au large de Fukushima, renforçant les craintes d'une rupture de l'étanchéité d'un ou plusieurs réacteurs. Mardi, un renforcement des contrôles sur les poissons et fruits de mer pêchés le long des côtes avait été instauré. "Si vous buvez 50 centilitres d'eau courante avec cette concentration d'iode, vous atteignez d'un coup la limite annuelle que vous pouvez absorber. C'est un niveau relativement élevé", a expliqué un porte-parole de l'Agence de sûreté.

Les autorités japonaises précisent cependant que la radioactivité relâchée dans l'océan pourrait se diluer avec les marées et que la quantité d'iode absorbée par les algues et animaux marins pourrait être moindre. Reste la crainte de diffusion du césium 137, une substance radioactive dont la concentration ne se réduit de moitié que tous les 30 ans. Tepco dit avoir mesuré une concentration presque 80 fois supérieure à la limite légale de cette substance. L'organisation écologiste Greenpeace a annoncé qu'elle allait effectuer des relevés de radioactivité en dehors de la zone d'exclusion de 20 km autour de la centrale, estimant que "les autorités ont en permanence donné l'impression de sous-estimer à la fois les risques et l'étendue de la contamination radioactive..

je maintiens tout ce que je disais dans mon du 13 mars 2011 (faits, questionnements, ironie, etc.)