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regards sur / ce qu'il reste de - magali jourdan

magali jourdan

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regards sur / ce qu'il reste de

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mardi, août 28 2012

Je n'aurais su mieux dire

dimanche, janvier 15 2012

La difficile reconstitution des archives détruites de la Stasi (AFP)



Cliquez sur la vidéo, vous serez directement redirigés vers le site YouTube de l'AFP.

mercredi, juin 29 2011

impro blême

J’ai un problème de taille. Ce n’est pas un grand problème, juste une petite gêne, telle un bout de gras coincé dans une molaire creuse, on a beau passer la langue – ça ne part pas. C’est la même chose pour moi : je passe et repasse ma langue, je l’amidonne, je la défroisse – il y a quelque chose qui coince. Et plus je focalise...

Mon problème de taille est réduit à la présence de ce truc coincé dans ma bouche.

Je vais discuter du bout de gras avec vous si vous le voulez bien. Nous n’allons pas tailler une bavette, bien qu’il soit ici question d’un problème de taille : ma langue n’aime pas le faux-filet, mais se faufiler. Et quand ma langue n’y suffit pas, c’est le fil de ma pensée qui s’y colle et le fil se colle à ce problème de taille, et ne le lâche plus, et tourne autour sans esse ni repos. C’est le problème qui devrait être ficelé et au final – c’est ma langue qui est bridée. Mais ma langue n’est pas une oie, alors malgré la plume qu’elle a dans le bec, elle se tire des flûtes...

samedi, octobre 2 2010

pause

Am Anfang war die Wortwahl, und diese Worte sind schon eine Wahl, und die Wahl ist schon ein Wort.
Hier ist die erste Wortwahl. Warum spreche ich von Wahl und nicht von Auswahl? Leider ist die Wahl nicht aus…
In einem Wort: Ich habe die freie Wahl, meine Worte zu wählen. Vielleicht wird es währen.
Ich habe die Qual der Wahl und wählen quält mich schon -
Diese Wahl ist kein Wahn, aber wahr.

lundi, décembre 14 2009

Ist die Krone ein Schild gegen die Schuld?

In dem Dorf einer Königin hoppelt
eine Kröte. Sie hoppelt ständig &
plötzlich springt sie aufs
Klavier. Die Königin des Bachs
will Punklieder krächzen.
Zu viele Patzer!
Die Klangfarbe ihrer Stimme
verrät sie. Die Hoppelnde fragt
ihre Königin nach
einer Zahnkrone.
Kleine Kröte! sagt die Königin des Dorfs.
Ich bin die Einzige, die
eine Krone tragen kann.
Die Kröte schilt sie Kröte.
Beleidigt wurde die Königin röter
als ein Krebs und die Kröte –
blass vor Angst. Sie grapscht
nach einer Taste. Nunmehr hat sie
ein Schild. Zu klein für sie.
Sie grapscht nach anderen
bis sie einen Panzer hat.
Also wurde die Kröte
eine Schuldschildkröte.

dimanche, juin 14 2009

équation simple

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=

intimité

dimanche, mars 29 2009

begin to hope

Ma tête se replie toute entière derrière mes yeux et mon regard se fait
de plus en plus tendu, hermétique, inquiétant.
Je regarde en face de moi – la paroi s’ouvre
en deux.
Des mains surgissent dans l’espace ouvert
et se cramponnent aux panses
blessées.

vendredi, mars 27 2009

don't explain

Il y a quelques jours, en lieu et place de ce billet, il y avait un autre texte.
J'y pointais du doigt la capacité des gens branchés à exprimer leur sauvage envie d'être seuls et leur sauvage incapacité à rester seuls.
J'ironisais sur moi-même, disant que je n'étais pas branchée, mais connectée
- aux autres -
et qu'avec cette manière-là de concevoir la vie, loin d'être "décalée", Frédéric Beigbeder dirait probablement de moi : ne devenez pas comme cette conne.

Ce texte est paru quelques jours. S'il s'est révélé drôle et grinçant auprès de la plupart de ses lecteurs, une lectrice l'a jugé impudique.
J'ai retiré ce texte le temps de réfléchir à cette pudeur ou impudeur...
Si je ne l'ai pas re-publié, ce n'est pas par pudeur, mais par conscience et respect de l'Autre.
J'ai senti qu'il pouvait blesser un être que j'ai laissé revêtir un masque de bourreau.
Or, sous ce masque, je verrai toujours un visage humain et la souffrance que peut éprouver un être qui se doit d'ôter la vie à un semblable parce que tel est son rôle.

dimanche, janvier 25 2009

Niemand wird sich selber kennen

un concert au programme inconnu
en ce jour symbolique : une rencontre
accidentelle
ce même jour -
richard, 23 cordes solistes et un poème
de goethe

Personne ne se connaîtra soi-même,
Ne se séparera de son moi propre ;
Que chacun essaie chaque jour,
De savoir enfin clairement,
Ce qu'il est et ce qu'il était,
Ce qu'il peut et ce qu'il désire.

je ne crois pas au hasard
définitivement pas - pas
du tout.

samedi, décembre 20 2008

I understood (thank you Oscar)

"Selfishness is not living as one wishes to live, it is asking others to live as one wishes to live." (Oscar Wilde)

C'est parce qu'un écrivain est capable en une seule phrase de me faire comprendre une chose qui m'était jusqu'ici obscure que mon désir et ma nécessité d'écrire sont toujours là.
C'est ce mouvement alternatif de mise en lumière qui motive mon geste d'écrire : être éclairée et pouvoir éclairer à mon tour quelqu'un d'autre.
Partager. Ecouter. Donner et recevoir.

Un écrivain se doit de n'être pas égoïste.

vendredi, décembre 19 2008

bon anniversaire rachid

Ce soir-là je n’avais pas envie de rentrer chez moi pas envie d'appeler cette femme de l’autre nuit pas envie de marcher dans les rues de Paris pas envie de traîner avec n’importe qui pas envie de voir quelqu’un au hasard de mon répertoire. J’avais envie d’être seule face à mon Côtes de Brouilly dans un bar festif au milieu d'inconnus et libre de les rencontrer sans avoir cette sensation d’être jugée pour vol d’amis. J'avais envie d'être là. Et les autres autour me parlaient parce qu’ils avaient envie de me parler parce qu’ils aimaient mon silence ou mon regard sur eux, doux ou perçant, c'est selon. S'ils me parlaient c'est parce qu'ils étaient touchés par mon sourire qui venait de saisir quelques bribes de leur conversation dans le silence-pont entre deux chansons. Mais à cette heure j’ai encore la tête dans mon cahier et je n’ai pas envie qu’on vienne me déranger. J’ai l’âme énervée. C’est le mot exact pour décrire l'état contradictoire de mon âme ce soir. En colère et calme.

Mon verre se vide peu à peu sous les rires de l’homme à la casquette, dans le mouvement de la serveuse à la natte, à l'ombre des courbes de l’escalier aux marches triangulaires.
Il se vide et mes yeux s’élargissent. Et mes doigts espèrent les touches d’ivoire de la nuit dernière dans le silence des réverbères de la rue Désiré.
Je vais rentrer. La porte s’ouvre -

C’est l’anniversaire de Rachid. Ils chantent d’une voix ivre, ses amis. Il sourit, Rachid, derrière son comptoir. Et Gainsbourg fredonne et je ne l’entends pas. L’ami porte le Che sur sa poche et se tourne vers moi et me sourit. Générosité de l’instant. J’aime. Je prends. La femme au pull chaussette s’impatiente et mes ongles rouge sombre avancent rapidement le long des chemins de papier. Le vernis s’écaille comme le poisson imaginaire de la table d’à côté. Les casquettes fument dehors. Le saxophoniste récupère ses instruments. Le bar se vide peu à peu. Le chauffage soulage mon dos et les lampes en dents de requin tracent un chemin au-dessus du comptoir. Elle : attend la fin de son service. Encaisse les dernières consos. « Oui, il va falloir y aller. Moi je suis ivre. » dit-il. Il n’arrive pas à dormir et baille devant ses verres vides. L’homme à la casquette cherche dans ses poches, yeux fermés, quelque chose à dire. Je l’aime cette casquette ! Elsa a son visage enfoui dessous : un regard invisible cerné de maquillage noir.

Merci Rachid. A bientôt. Et bon anniversaire !

lundi, décembre 1 2008

Cesare Pavese

Dans un bar du XVIII°, un homme au comptoir m'a soudain cité Cesare Pavese.
Ces mots me suivent depuis. Et ne cessent de se vérifier.

Tu seras aimé le jour où tu pourras montrer ta faiblesse sans que l'autre s'en serve pour affirmer sa force.

« Vanquish »

Après une nuit passée à se demander dans combien de temps les chats retrouveraient leur couleur intime Gala quitta l’hôtel. Les galets se mirent à crier sous le poids de ses semelles. Cette vaste étendue de verre pilé : comme une réponse en vagues grises à la toile argentée qui vêt la côte d’un horizon froid. Sur cette même plage, les tirs furent meurtriers. Soixante six ans se sont écoulés mais les yeux de Gala ressemblent ce matin à des nuages surpeuplés de mouettes rieuses annonçant la pluie. Elle ne tarda pas à venir. Et Gala marcha jusqu’à ce qu’elle cesse. Aux pieds des falaises, l’Histoire résonna dans le vent de sa manche. L’homme au cri d’oiseau se tenait derrière elle, les mains gantées profondément ancrées dans ses poches. Elle le regarda et ils gravirent les ruelles, silence contre silence, tournant ainsi le dos à cet épisode marquant, ou la fissure du Mur de l’Atlantique.

dimanche, novembre 9 2008

maman


La voix tape dans l’œil
aux aguets
le soleil écarte les nuages
pour apercevoir la ville et
Elle –
elle s’antique, erre,
partage des instants brefs avec la vie en cours
qui grandit et lui – sourit.

vendredi, octobre 3 2008

que fai fre !

La pelouse est au repos

L'enfant dort

Je défais les lacets de mes chaussures de vie

Et doigts en éventail -

(l'image est estivale, par 10°C)

Hors-la-ville

J'aime

mardi, septembre 23 2008

lisbonne


Le soleil éclate
Son bonheur
Contre les azulejos bleus
Et verts, des ruelles glissantes
Du Bairro Alto

vue du ciel


Là –
Aux oubliettes du firmament
Sous les griffures de cirrus
Des éclats de verre brasillent

lundi, septembre 22 2008

montevideo


Une nuit crayeuse
Eclaboussa la peau de zèbre
D’une page incolore
Et sa soif de réagir à -
Cet homme
Qui parle comme un homme
Qui rêve

« La mort est une princesse aux yeux enveloppants et liquoreux. »

mardi, septembre 16 2008

quelques fleurs de l'esprit

A.
il est parfois nécessaire d'archiver le temps
avant de trouver le moyen de le faire chavirer

B.
le train est un miroir qui vient à contre-temps
vous mettre sous les yeux ce que vous dites
et ne faites pas

C.
la plante qui désire
profiter du soleil
trouvera toujours une faille
entre les dalles
pour assouvir son besoin de lumière

jeudi, août 21 2008

l'Oeil

Je n’arrive pas à me défaire de toi
Caïn
Au-dessus de la forêt
Ton regard me fixe et me crayonne
Au fusain
Tandis que je me tiens
Là, face à toi,
Dans la densité de cet instant
Sillonné d’évidence.

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