La seule réponse à mes mails, concernant les conséquences des retombées dans l'océan, est celle de la CRIIRAD* (merci à Corinne Castanier) :

"les produits radioactifs présents dans l’air se déposent progressivement au sol, ce qui conduit à appauvrir progressivement le panache et à abaisser d’autant sa dangerosité. Deux mécanismes convergent : les dépôts secs, qui se produisent en permanence, quelles que soient les conditions météorologiques, et les dépôts humides, plus intenses, qui sont provoqués par la pluie ou la neige. En tombant, elles lessivent en effet les masses d’air contaminé, précipitant au sol (ou sur les océans) les particules radioactives en suspension (aérosols) et les gaz solubles (c’est le cas des iodes radioactifs). Il faut espérer à ce propos que les panaches radioactifs restent le plus longtemps possible sur le Pacifique et l’Atlantique où l’impact des retombées est moindre d’un point de vue sanitaire."

Moindre signifie plus petit, plus faible. l'impact d'un point de vue sanitaire existe donc bel et bien.
Par ailleurs, dans une première version de ce communiqué (21 mars, 20h), on pouvait lire que "les données utilisables restent rares
et que des résultats d'analyses existent mais ne sont pas publiés."

Lire l'intégralité du nouveau communiqué

(*) Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité