Il y a deux jours, l'actualité au Japon volait encore la vedette aux événements en Libye.
Il y a deux jours, on nous annonçait que tout se jouait dans les prochaines 48h. Et là...
La Libye revient au premier plan (parce qu'en journalisme, il ne peut y avoir qu'une seule "une", faut choisir !)
Depuis des semaines, on hésitait à faire quelque chose. Et hop, bientôt plus d'espoir au Japon, occupons-nous de la Libye !
Attaquons la Libye ! Et hop, "cessez-le-feu" annoncé par Kadhafi. Cessez-le-feu non respecté, bien évidemment...
Kadhafi l'a déjà annoncé, s'ils interviennent dans son pays... le clown et ses amis (soit en langage officiel : Paris, Londres et l'ONU) vont le regretter.
Et pendant ce temps, coup de baguette magique à Fukushima : les 48h deviennent extensibles. Pendant que nous nous tournions vers la Libye, hop !
les camions Playmobile sont parvenus à refroidir les esprits qui s'échauffaient et les liquidateurs-kamikazes sont en train de sauver le monde.
Les 48h de la dernière chance sont devenues les 48h du retour de l'espoir... mais sans informations.

Vous ne trouvez pas étonnant, vous, qu'au moment du verdict, les informations se fassent de plus en plus rares ? Surtout si ce sont des succès ?