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réactions à l'actualité - magali jourdan

magali jourdan

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réactions à l'actualité

Fil des billets

samedi, août 25 2012

Tscheburaschka



Un petit clin d'œil à Magda qui, sous les traits du Christ restauré dont je parlais dans mon dernier billet, a reconnu Tscheburaschka, un personnage incontournable de son enfance.

mercredi, août 22 2012

Restauration (ou rature) artistique



Lire l'article "En Espagne, la restauration d'une peinture du Christ fait hurler", sur le site du
Si cette restauration en a fait hurler certains, moi elle m'a fait hurler de rire.

vendredi, octobre 28 2011

Au théâtre ce soir

La meilleure analyse qui soit du spectacle donné, hier soir, par trois acteurs au sommet de leur art :



© Martin Vidberg
Sur son blog L'actu en patates

jeudi, juillet 7 2011

La condition du traducteur, par Pierre Assouline

Pour celles & ceux que ce rapport intéresserait, il est à lire en cliquant ici et pour accéder à l'annexe, c'est par là :

samedi, juin 25 2011

Apprendre à penser (autrement)

un article paru le 25 juin 2011 :
s'il n'est plus accessible, l'article est à lire dans son intégralité ci-dessous:


Samedi-sciences (2) : Pourquoi nous gérons mal les risques
Par Michel de Pracontal

Cette semaine, on a lu dans le journal japonais Mainichi Daily News que Tepco, l'exploitant de la centrale de Fukushima, avait réussi, après plusieurs échecs, à mettre en route un système de décontamination de l'eau indispensable à l'assainissement du site; on a appris qu'en Normandie, la centrale nucléaire de Paluel, l'une des trois plus puissantes du parc français, avait connu une série d'incidents qui ont provoqué un grand stress parmi le personnel (voir notre article ici) ; qu'une nouvelle étude scientifique expliquait pourquoi la bactérie qui a tué une quarantaine de personnes en Allemagne était si meurtrière ; que des hamburgers contaminés par une autre bactérie avaient entraîné l'hospitalisation de six écoliers dans le nord-Pas-de-Calais ; que l'IGAS (Inspection générale des affaires sociales) avait rendu un nouveau rapport préconisant une réforme du médicament, afin d'éviter de nouveaux Mediator ; et que Barack Obama allait retirer 10.000 hommes d'Afghanistan d'ici la fin de l'année prochaine.

Chacune de ces informations est liée à l'un des risques qui menacent l'humanité contemporaine : risque nucléaire, risque alimentaire, risque médicamenteux, risque terroriste. On pourrait allonger la liste, évoquer le changement climatique, les grandes épidémies comme le sida ou l'hépatite C, les risques dus aux éruptions volcaniques, ou encore la menace d'un tsunami sur la Côte d'Azur. Et pour chaque cas, on pourrait faire un constat similaire : même lorsque les signaux d'alarme se multiplient, nous sommes peu doués pour prévenir les risques. Les très nombreux indices d'un changement climatique provoqué par l'activité humaine n'ont pas entraîné une révision drastique de nos modes de consommation; Tchernobyl et Fukushima n'ont pas infléchi la politique énergétique française qui s'en remet au nucléaire pour 80% de la production d'électricité; une série de médicaments potentiellement aussi nuisibles que le Mediator continuent d'être en vente ; et l'on continue de bétonner la Côte d'Azur sans prendre en compte les risques d'inondation.

Même lorsque nous réagissons, nos réponses sont inappropriées : l'affaire du sang contaminé a entraîné une réforme des structures sanitaires qui n'a nullement empêché le scandale du Mediator ; les guerres dévastatrices de George Bush n'ont pas réduit le risque terroriste ; les hécatombes provoquées par la lutte contre le trafic de drogue en Amérique du sud n'ont pas fait baisser la consommation de substances interdites ; la quasi-prohibition du tabac n'empêche pas les pétuneurs d'enfumer les terrasses de cafés.

Bref, notre comportement face au risque infirme le dicton selon lequel un homme averti en vaut deux. Il semblerait plutôt illustrer tantôt la politique de l'autruche, tantôt une tendance à choisir des remèdes pire que le mal.

Pourquoi, face aux risques qui les menacent, les humains prennent-ils presque toujours de mauvaises décisions ?

Le psychologue Daniel Gilbert, de l'Université Harvard, Massachussets, s'intéresse à ce problème dans l'édition du 16 juin de la revue britannique Nature. Il observe que prévenir un risque est un choix plus complexe qu'il n'y paraît parce que, nos ressources étant limitées, lorsque nous décidons de nous prémunir contre un danger, nous en négligeons un autre.

« Devons-nous faire tout ce qui est en notre pouvoir pour stopper le réchauffement climatique ? Pour éviter que des terroristes ne montent dans les avions ? Pour écarter de nos assiettes les bactéries Escherichia coli ?Ces questions ne semblent simples que parce qu'elles décrivent ce que nous allons faire mais taisent ce que nous ne ferons pas. Lorsque les deux aspects sont explicités - faut-il sécuriser les hamburgers ou les aéroports ? - le problème devient d'une complexité frustrante.»

Daniel Gilbert rappelle qu'au XVIIème siècle, deux mathématiciens français, Pascal et Fermat, ont élaboré une méthode pour définir la stratégie optimale face au risque : il faut prendre en compte à la fois l'estimation du danger (quelle est la probabilité d'un événement dangereux) et l'estimation des conséquences (quels dégâts va provoquer cet événement). Si l'on applique une telle stratégie, par, on doit, par exemple, consacrer moins de ressources à la prévention d'un désastre naturel qui va faire 3000 sans-abris qu'à celle d'une maladie contagieuse susceptible de tuer 3 millions de personnes.

Evident, non ? Non, répond Daniel Gilbert : «S'il a fallu deux mathématiciens géniaux pour inventer une formule du choix rationnel, c'est bien parce qu'en général les humains ne choisissent pas de cette manière. Notre penchant est d'investir davantage pour éliminer un petit risque de maladie que pour en réduire un beaucoup plus important, pour nous assurer contre une manière effrayante de mourir que contre les dangers courants.» Nos enfants courent un risque beaucoup plus élevé d'être tués par un accident domestique que par un criminel pédophile, mais dans la hiérarchie des peurs, le menace criminelle vient très au-dessus du danger de chute ou de noyade dans une piscine privée.

Nous avons créé un monde très différent de celui dont nous sommes issus

Pourquoi le cerveau humain semble-t-il si mal adapté à l'évaluation des risques ? D'abord parce qu'en transformant notre environnement, grâce à la technologie que nous avons inventée, nous avons créé un monde très différent que celui dont nous sommes issus. Pendant plus de 99% de leur histoire, les humains ont mené la vie de chasseurs-cueilleur confrontés à une nature sauvage. «Nos cerveaux sont optimisés pour trouvés de la nourriture ou des partenaires sexuels dans la savane africaine et non pour évaluer la plausibilité d'une rupture du cœur d'un réacteur nucléaire ou l'impact de la surpêche», résume Daniel Gilbert.

L'argument n'est pas totalement convaincant : après tout, l'histoire de l'humanité ne se caractérise-t-elle pas aussi par une confrontation précoce et continuelle à des changements de milieu ? Notre espèce s'est dispersée sur toute la planète, a occupé des formes d'habitat extrêmement variées, a appris à transformer son propre environnement en se construisant des abris et en se fabriquant des vêtements, à se protéger des grands fauves en se dotant d'armes artificielles, à transformer son régime alimentaire en inventant la cuisson et la cuisine... À chacun de ces changements, nous nous sommes protégés de certains dangers et nous en avons rencontré de nouveaux. Ne devrions-nous pas avoir appris à mieux gérer le risque ?

Ce serait sans doute le cas si notre cerveau n'était qu'un calculateur logique dépourvu d'affect. Mais comme le souligne Daniel Gilbert, ce qui fait la force - et peut-être aussi la faiblesse - de notre espèce, c'est qu'elle a poussé au plus haut degré les aptitudes sociales. Nous sommes exceptionnellement doués pour déchiffrer les intentions de nos congénères, pour comprendre leur pensée et leurs intentions. Et de ce fait, nous avons tendance à nous montrer hypersensibles aux menaces venant d'autres sujets humains. Gilbert cite une expérience de psychologie qui a montré que lorsque des sujets reçoivent des chocs électriques, ils les considèrent comme beaucoup plus douloureux s'ils sont administrés intentionnellement par un être humain que s'ils sont produits de manière aveugle par une machine : «Il est pénible d'être blessé, mais il est bien pire d'être une victime», commente notre psychologue.

Et de développer son argument : «Ainsi nous nous soucions davantage d'un terroriste à la chaussure piégée que de la grippe, bien que l'une tue 400.000 personnes par an et que l'autre ne tue personne. Nous nous inquiétons davantage de voir nos enfants kidnappés par des étrangers que du risque de devenir obèse, bien que les enlèvements soient rares et le diabète fréquent.»

Les menaces les moins acceptées sont celles qui visent les valeurs morales et les règles religieuses : «Le tabou qui interdit de vendre nos corps entraîne que des personnes riches qui ont besoin d'un rein doivent mourir quand d'autres qui n'ont pas d'argent mais dispose d'un rein vont mourir de faim. Des modèles économiques suggèrent que la toxicomanie diminuerait si les drogues étaient taxées plutôt qu'interdites, mais la plupart des gens ont une tolérance zéro pour des politiques autorisant des comportements immoraux même si elles font baisser la fréquence de ces comportements. Des mesures telles qu'accorder une licence aux prostituées, vendre des permis de polluer ou payer des élèves pour qu'ils ne s'absentent pas de l'école peuvent avoir un effet positif ou négatif. Mais une majorité s'y opposera même si elles se révélaient efficaces.»

Plutôt mourir que recevoir un mauvais message

Tout se passe comme si la plupart des gens préféraient souffrir et même mourir que de recevoir un mauvais message... Cela explique sans doute que George Bush ait été triomphalement réélu en mettant en avant son action pour rendre le monde plus sûr alors qu'il a objectivement aggravé les tensions planétaires ; ou que Nicolas Sarkozy l'ait emporté en se prévalant d'un programme sécuritaire dont il avait démontré l'inefficacité lorsqu'il était ministre de l'intérieur.

Ce véritable nœud gordien résulte de l'exceptionnelle aptitude humaine à l'empathie, qui est aussi notre principal avantage évolutif. «Parce que nous voyons le monde à travers le prisme des amitiés et inimitiés, des héros et des méchants, des alliances et des trahisons, de la vertu et du vice, du crédit et du blâme, nous sommes attachés aux drames qui ont le moins d'importance et insensibles aux périls les plus graves. Nous sommes capable de changer notre vie pour sauver un enfant mais pas de changer nos ampoules pour les sauver tous».

D'où un dilemme shakespearien : ce qui a fait le succès de l'humanité la conduira-t-elle à sa perte ? Il ne nous reste, d'après Daniel Gilbert, qu'une solution : apprendre à penser autrement. Encore faudrait-il inscrire cette option dans les programmes scolaires et universitaires. Les recherches modernes en psychologie ont fait progresser la compréhension des processus de décision et d'analyse des risques. Mais ce savoir n'est guère utilisé en-dehors du domaine des spécialistes. On enseigne aux élèves la trigonométrie et la littérature, mais on ne leur apprend pas à réfléchir de manière rationnelle aux dangers susceptibles d'entraîner l'extinction de l'humanité. Il est grand temps de s'y mettre. Tout autre choix serait risqué.

lundi, juin 6 2011

la cagole de marseille...

...a enfin trouvé l'entrée du dans le dictionnaire !
Combien de fois ai-je tenté, à Paris ou à l'étranger, de donner une définition courte de ce personnage incontournable de ma ville natale...


l'abus d'alcool, etc.

mercredi, juillet 14 2010

"La France doit changer" (N.S.)

Monsieur le président,

vous m'avez fait beaucoup de peine lundi soir.
Quand je vous ai entendu nous rapporter à quel point votre métier est difficile, à quelle pression vous êtes soumis chaque jour,
je me suis dit que je vous ferais volontiers bénéficier d'une remise de peine pour "pénibilité".
La retraite à 62 ans vous obligerait à faire un second quinquennat. Ne nous vous infligez pas cette peine. Prenez dès maintenant votre retraite.
55 ans est un âge qui, certes, est hors-réforme, mais votre qualité de président vous autorise souvent à passer outre ce que vous exigez des Français.
Alors si vous arrêtiez de cotiser aujourd'hui pour une France au drapeau blanc, je ne m'insurgerais pas, parce que je pense comme vous : La France doit changer

de président.

m.j.

dimanche, avril 18 2010

au "non" du ciel

La sardine qui bouchait l'entrée du port de Marseille a fait rire beaucoup de gens et elle a par la même occasion construit la réputation des marseillais. Sauf que derrière la sardine se cachait l'identité de la vraie responsable : la Sartine, échouée après avoir reçu les salves d'une frégate anglaise. Trois siècles plus tard, ce n'est plus dans les mers que ça se passe, mais dans les airs : le transport aérien est prisonnier d'un nuage ! (cf. Le Monde) Si l'image est aussi drôle que son équivalent maritime, savoir qui se cache derrière ce nuage (hormis le volcan Eyjafjöll) est plus difficile à démasquer, notamment pour quelqu'un comme moi qui n'a ni les outils ni les accès nécessaires pour mener une telle enquête.
Ma première réaction fut assez moqueuse : l'idée que la nature mette en échec l'Homme et sa société de rapidité-facilité-100% digéré me plaisait énormément. D'autant plus que je n'avais aucun avion à prendre. Mais les jours passant, la suspicion a pris place dans ma tête. L'Islande est connue pour être l'une des régions tectoniques les plus actives du monde, nous vivons dans une société où on nous chante que l'on peut prévoir à quoi ressemblera la planète dans des années (des siècles ?), &c. et personne n'a pu prévoir cette éruption ? Bon, admettons. Les vulcanologues venaient-ils de découvrir qu'un volcan pouvait rejeter des cendres volcaniques ? Non, de toute évidence - alors pourquoi semble-t-il que personne n'ait pensé à une situation d'urgence en cas d'éruption volcanique ? Et une fois que le trafic aérien a été interrompu - et selon le porte-parole de Lufthansa, ces interdictions de vol seraient imposées sur la base d'une source d'information unique, le Vulcanic Ash Advisory Centre à Londres (cf. Die Zeit) - il semble donc qu'une fois appliqué le principe de précaution, calculer la concentration de cendres volcaniques dans l'air n'a pas été le premier réflexe. A ce jour, l'information principale diffusée dans la presse est celle concernant les pertes astronomiques (148 millions d’euros par jour selon l'IATA) pour les transporteurs aériens. Est-ce là une manière de nous préparer à l'annonce suivante ? Nous avons aidé les banques, alors nous ne sommes plus à un milliard près, pas vrai ?
Quelque chose me dérange et une question ne cesse de me tarauder : qui tire les bénéfices de cette situation ? A court terme, la réponse est facile : Obama, Sarkozy, Merkel, Charles, &c. qui n'ont pu assister aux funérailles royales du président polonais Lech Kaczynski et de son épouse. Mais au-delà de cette plaisanterie ? Pour parfaire le parallèle avec la sardine, ma plume se tournerait volontiers vers nos amis Anglais. Mais les relations entre l'Angleterre et l'Islande sont des plus amicales, non ?
Allez, je ne désespère pas d'avoir un jour la réponse, même si un nuage fait toujours de l'ombre, c'est bien connu.


bonus : toutes les éruptions du volcan du Eyjafjallajokull auraient été suivies par une éruption majeure du Katla, son voisin, réputé pour être l'un des plus dangereux d'Islande. Vous ne direz pas qu'on ne vous avait pas prévenus...

mercredi, octobre 7 2009

la revanche du placopecten magellanicus

Début octobre est paraît-il la meilleure période pour récolter les pétoncles. D'où peut-être l'apparition intrusive de ce bivalve dans la bouche du général hier au tribunal. Clearstream ? Oui. Mais par les temps qui courent, le vent pourrait tourner et les courants s'inverser rapidement. Aussi ne serais-je pas étonnée si dans quelques temps, à quelques mètres de profondeur, dans des eaux troubles, un pétoncle s'écriait : "Je n'ai pas un QI de rondot !"

lundi, octobre 5 2009

CBS

Autant l'avouer tout de suite, je me suis laissé tenter à quelques clics sur le nouveau site de Carla Bruni-Sarkozy mis en ligne ce jour-même, comme m'en avait informé le journal gratuit du métro ce matin.
La photo accompagnant le portrait de la première dame de France se passera de mon commentaire, mais j'aimerais revenir sur les dernières lignes de Ludovic Perrin, lequel termine son portrait sur cette citation :
« Sans avoir inventé la minijupe ou participé au droit de vote des femmes, elle est dans sa façon d’aborder le monde l’expression de ce qu’est une femme aujourd’hui », dit un de ses plus proches amis.

Quelle est cette façon d'aborder le monde ? Sont-ce les divers champs d'action de CBS ? Ses multiples casquettes (ambassadrice du Fonds mondial contre le sida, la tuberculose et le paludisme, présidente de la fondation CBS, première dame de France, auteur-compositeur-interprète) ? De toute évidence : elle est à la tête de -. Ne disait-elle pas "dans une autre vie" qu'elle fut "élue sept fois chef de sa classe" ? Son portrait mentionne également qu'à l'école primaire elle était "montée sur une scène déguisée en garçon". Qu'essaie de nous dire M. Perrin à travers ces anecdotes de l'enfance ? Quelle image tente-t-il de nous donner à voir ?
Quelqu'un est-il à même de me dire précisément ce qu'est une femme aujourd'hui ? Et en quoi CBS en est-elle l'expression ?
D'ailleurs : est-elle l'expression de ce qu'est une femme aujourd'hui ? ou est-elle une femme d'aujourd'hui ? Mais peut-être qu'une part des réponses à mes questions est dans cette photo de « CARLA ».

Au final, telle que je la comprends, cette phrase ne fait assurément pas de moi aujourd'hui une femme. Mais une autre femme. Avec une autre façon d'aborder le monde.
Dois-je m'en inquiéter ?


© Michel Mallard

mercredi, septembre 30 2009

citation suite

Et toujours à propos de mur et de Books, Olivier Postel-Vinay cite dans son blog Joseph Fort Newton, "un prêtre baptiste et franc-maçon de l’Iowa" : « Les gens se sentent seuls parce qu’ils construisent des murs au lieu de ponts ».
Je me permets d'écrire une suite à cette citation : ... alors qu'un mur construit au bord d'une rivière pour éviter d'y tomber, pourrait devenir - en tombant - un pont pour la traverser.

mardi, septembre 29 2009

encore une question de mur

A l'heure où l'on célèbre les 20 ans de la chute du mur (de Berlin), le mensuel Books publie un dossier sur "Les nouveaux murs de la peur". Qu'ils soient civils ou militaires, des clôtures, barrières, murs, lignes sont érigés sur les continents américain, africain, européen ou asiatique. Ce qui me frappe c'est que beaucoup d'entre eux ont été établis après la chute du mur de Berlin. Des années pour qu'enfin tombe un mur, LE mur, et immédiatement d'autres s'érigeaient déjà. Autrement. Ailleurs. Pour d'autres raisons.
Dans un long entretien , l'historien et essayiste Tzvetan Todorov revient sur ces murs, réels ou virtuels, dont le point commun est "la mise en place d'une solution bancale destinée à conjurer la peur de l'autre".
La fin de l'entretien m'a particulièrement interpelée. Je résume : face à une même situation (celle de deux groupes humains aux intérêts divergents qui entrent en contact) outre la séparation (la fuite ou l'érection d'un mur) ou la guerre (aboutissant à l'extermination ou la complète soumission de l'adversaire), existe la négociation. Cette dernière réaction est pour Todorov le propre de l'espèce humaine, davantage encore que la peur de l'autre, mais elle implique l'usage du langage et la prise en compte de la dimension temporelle, du passé comme de l'avenir, ainsi que des concessions réciproques.

En lisant cet entretien, j'ai ressenti le besoin d'y réagir. Interroger les murs érigés entre les hommes. Non pas sur un plan international, ni même européen, ni même national, pas même familial. Humain, tout simplement. Deux êtres humains entrent en contact. Deux êtres distincts, donc aux intérêts divergents.
Pourquoi l'être humain choisit-il de manière récurrente les ruptures, guerres et systèmes de hiérarchisation, davantage que la négociation ? Pourquoi lui est-il si difficile de faire des concessions ? Serait-il plus facile pour l'être humain de nier l'existence de l'autre que de la prendre en compte ?
Y a-t-il dans le langage quelque chose qui effraie l'être humain ? Serait-ce la peur d'accepter la différence de l'autre ? d'accepter que les besoins de l'autre sont autres que les siens ?
Les murs ne seraient-ils pas l'affirmation silencieuse de l'incapacité de l'être humain à rencontrer l'altérité ? L'affirmation de sa peur (à moins que ce ne soit son refus) de se remettre en question face à sa propre altérité ?
Pour "négocier", pour trouver un terrain d'entente, une écoute des besoins de l'autre est nécessaire mais elle demande de la disponibilité et du temps. De nos jours, l'oreille se prête, se tend, se rebat, se tire : est-ce suffisant ? La société visuelle dans laquelle nous vivons, qui est par ailleurs une société de la communication et non du dialogue, semble utiliser l'écoute à des fins d'espionnage (écouter aux portes, être sur écoute) pour devancer l'autre ou le contrecarrer, mais non pour l'écouter.
En somme, lorsque les murs ont des oreilles, ils ne l'entendent pas de celle-là.

mercredi, juillet 1 2009

future addition chez Robert ?


T.V.A. (tevea) n.f. - 2009 ; sigle de tu veux adhérer ?

Dans les restaurants participant à l'opération : apéritif offert à tout détenteur de la carte UMP.

lundi, septembre 29 2008

c'est la p'tite bête qui monte, qui monte...

mais là, ça me fait moins rire



forte progression de l'extrême-droite en autriche