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nucléaire - magali jourdan

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mardi, juin 26 2012

FC Tchernobyl

jeudi, septembre 8 2011

Tchernobyl ou comment prendre les Français pour des billes.

Le Pr. Pierre Pellerin, ancien responsable du Service de protection contre les rayonnements ionisants (SCPRI), a été mis en examen le 31 mai 2006 pour "tromperie aggravée".
Hier, 7 septembre 2011, la cour d'appel de Paris a ordonné un non-lieu.
Qui donc nous a menti, si ce n'est vous, cher professeur ? Actuellement, personne n'est menacé... sauf peut-être votre "voisinage immédiat" d'alors ?

Avoir un passeport français m'embarrasse chaque jour un peu plus ; et de l'embarras à la honte, il n'y a qu'un pas.

samedi, juin 25 2011

Apprendre à penser (autrement)

un article paru le 25 juin 2011 :
s'il n'est plus accessible, l'article est à lire dans son intégralité ci-dessous:


Samedi-sciences (2) : Pourquoi nous gérons mal les risques
Par Michel de Pracontal

Cette semaine, on a lu dans le journal japonais Mainichi Daily News que Tepco, l'exploitant de la centrale de Fukushima, avait réussi, après plusieurs échecs, à mettre en route un système de décontamination de l'eau indispensable à l'assainissement du site; on a appris qu'en Normandie, la centrale nucléaire de Paluel, l'une des trois plus puissantes du parc français, avait connu une série d'incidents qui ont provoqué un grand stress parmi le personnel (voir notre article ici) ; qu'une nouvelle étude scientifique expliquait pourquoi la bactérie qui a tué une quarantaine de personnes en Allemagne était si meurtrière ; que des hamburgers contaminés par une autre bactérie avaient entraîné l'hospitalisation de six écoliers dans le nord-Pas-de-Calais ; que l'IGAS (Inspection générale des affaires sociales) avait rendu un nouveau rapport préconisant une réforme du médicament, afin d'éviter de nouveaux Mediator ; et que Barack Obama allait retirer 10.000 hommes d'Afghanistan d'ici la fin de l'année prochaine.

Chacune de ces informations est liée à l'un des risques qui menacent l'humanité contemporaine : risque nucléaire, risque alimentaire, risque médicamenteux, risque terroriste. On pourrait allonger la liste, évoquer le changement climatique, les grandes épidémies comme le sida ou l'hépatite C, les risques dus aux éruptions volcaniques, ou encore la menace d'un tsunami sur la Côte d'Azur. Et pour chaque cas, on pourrait faire un constat similaire : même lorsque les signaux d'alarme se multiplient, nous sommes peu doués pour prévenir les risques. Les très nombreux indices d'un changement climatique provoqué par l'activité humaine n'ont pas entraîné une révision drastique de nos modes de consommation; Tchernobyl et Fukushima n'ont pas infléchi la politique énergétique française qui s'en remet au nucléaire pour 80% de la production d'électricité; une série de médicaments potentiellement aussi nuisibles que le Mediator continuent d'être en vente ; et l'on continue de bétonner la Côte d'Azur sans prendre en compte les risques d'inondation.

Même lorsque nous réagissons, nos réponses sont inappropriées : l'affaire du sang contaminé a entraîné une réforme des structures sanitaires qui n'a nullement empêché le scandale du Mediator ; les guerres dévastatrices de George Bush n'ont pas réduit le risque terroriste ; les hécatombes provoquées par la lutte contre le trafic de drogue en Amérique du sud n'ont pas fait baisser la consommation de substances interdites ; la quasi-prohibition du tabac n'empêche pas les pétuneurs d'enfumer les terrasses de cafés.

Bref, notre comportement face au risque infirme le dicton selon lequel un homme averti en vaut deux. Il semblerait plutôt illustrer tantôt la politique de l'autruche, tantôt une tendance à choisir des remèdes pire que le mal.

Pourquoi, face aux risques qui les menacent, les humains prennent-ils presque toujours de mauvaises décisions ?

Le psychologue Daniel Gilbert, de l'Université Harvard, Massachussets, s'intéresse à ce problème dans l'édition du 16 juin de la revue britannique Nature. Il observe que prévenir un risque est un choix plus complexe qu'il n'y paraît parce que, nos ressources étant limitées, lorsque nous décidons de nous prémunir contre un danger, nous en négligeons un autre.

« Devons-nous faire tout ce qui est en notre pouvoir pour stopper le réchauffement climatique ? Pour éviter que des terroristes ne montent dans les avions ? Pour écarter de nos assiettes les bactéries Escherichia coli ?Ces questions ne semblent simples que parce qu'elles décrivent ce que nous allons faire mais taisent ce que nous ne ferons pas. Lorsque les deux aspects sont explicités - faut-il sécuriser les hamburgers ou les aéroports ? - le problème devient d'une complexité frustrante.»

Daniel Gilbert rappelle qu'au XVIIème siècle, deux mathématiciens français, Pascal et Fermat, ont élaboré une méthode pour définir la stratégie optimale face au risque : il faut prendre en compte à la fois l'estimation du danger (quelle est la probabilité d'un événement dangereux) et l'estimation des conséquences (quels dégâts va provoquer cet événement). Si l'on applique une telle stratégie, par, on doit, par exemple, consacrer moins de ressources à la prévention d'un désastre naturel qui va faire 3000 sans-abris qu'à celle d'une maladie contagieuse susceptible de tuer 3 millions de personnes.

Evident, non ? Non, répond Daniel Gilbert : «S'il a fallu deux mathématiciens géniaux pour inventer une formule du choix rationnel, c'est bien parce qu'en général les humains ne choisissent pas de cette manière. Notre penchant est d'investir davantage pour éliminer un petit risque de maladie que pour en réduire un beaucoup plus important, pour nous assurer contre une manière effrayante de mourir que contre les dangers courants.» Nos enfants courent un risque beaucoup plus élevé d'être tués par un accident domestique que par un criminel pédophile, mais dans la hiérarchie des peurs, le menace criminelle vient très au-dessus du danger de chute ou de noyade dans une piscine privée.

Nous avons créé un monde très différent de celui dont nous sommes issus

Pourquoi le cerveau humain semble-t-il si mal adapté à l'évaluation des risques ? D'abord parce qu'en transformant notre environnement, grâce à la technologie que nous avons inventée, nous avons créé un monde très différent que celui dont nous sommes issus. Pendant plus de 99% de leur histoire, les humains ont mené la vie de chasseurs-cueilleur confrontés à une nature sauvage. «Nos cerveaux sont optimisés pour trouvés de la nourriture ou des partenaires sexuels dans la savane africaine et non pour évaluer la plausibilité d'une rupture du cœur d'un réacteur nucléaire ou l'impact de la surpêche», résume Daniel Gilbert.

L'argument n'est pas totalement convaincant : après tout, l'histoire de l'humanité ne se caractérise-t-elle pas aussi par une confrontation précoce et continuelle à des changements de milieu ? Notre espèce s'est dispersée sur toute la planète, a occupé des formes d'habitat extrêmement variées, a appris à transformer son propre environnement en se construisant des abris et en se fabriquant des vêtements, à se protéger des grands fauves en se dotant d'armes artificielles, à transformer son régime alimentaire en inventant la cuisson et la cuisine... À chacun de ces changements, nous nous sommes protégés de certains dangers et nous en avons rencontré de nouveaux. Ne devrions-nous pas avoir appris à mieux gérer le risque ?

Ce serait sans doute le cas si notre cerveau n'était qu'un calculateur logique dépourvu d'affect. Mais comme le souligne Daniel Gilbert, ce qui fait la force - et peut-être aussi la faiblesse - de notre espèce, c'est qu'elle a poussé au plus haut degré les aptitudes sociales. Nous sommes exceptionnellement doués pour déchiffrer les intentions de nos congénères, pour comprendre leur pensée et leurs intentions. Et de ce fait, nous avons tendance à nous montrer hypersensibles aux menaces venant d'autres sujets humains. Gilbert cite une expérience de psychologie qui a montré que lorsque des sujets reçoivent des chocs électriques, ils les considèrent comme beaucoup plus douloureux s'ils sont administrés intentionnellement par un être humain que s'ils sont produits de manière aveugle par une machine : «Il est pénible d'être blessé, mais il est bien pire d'être une victime», commente notre psychologue.

Et de développer son argument : «Ainsi nous nous soucions davantage d'un terroriste à la chaussure piégée que de la grippe, bien que l'une tue 400.000 personnes par an et que l'autre ne tue personne. Nous nous inquiétons davantage de voir nos enfants kidnappés par des étrangers que du risque de devenir obèse, bien que les enlèvements soient rares et le diabète fréquent.»

Les menaces les moins acceptées sont celles qui visent les valeurs morales et les règles religieuses : «Le tabou qui interdit de vendre nos corps entraîne que des personnes riches qui ont besoin d'un rein doivent mourir quand d'autres qui n'ont pas d'argent mais dispose d'un rein vont mourir de faim. Des modèles économiques suggèrent que la toxicomanie diminuerait si les drogues étaient taxées plutôt qu'interdites, mais la plupart des gens ont une tolérance zéro pour des politiques autorisant des comportements immoraux même si elles font baisser la fréquence de ces comportements. Des mesures telles qu'accorder une licence aux prostituées, vendre des permis de polluer ou payer des élèves pour qu'ils ne s'absentent pas de l'école peuvent avoir un effet positif ou négatif. Mais une majorité s'y opposera même si elles se révélaient efficaces.»

Plutôt mourir que recevoir un mauvais message

Tout se passe comme si la plupart des gens préféraient souffrir et même mourir que de recevoir un mauvais message... Cela explique sans doute que George Bush ait été triomphalement réélu en mettant en avant son action pour rendre le monde plus sûr alors qu'il a objectivement aggravé les tensions planétaires ; ou que Nicolas Sarkozy l'ait emporté en se prévalant d'un programme sécuritaire dont il avait démontré l'inefficacité lorsqu'il était ministre de l'intérieur.

Ce véritable nœud gordien résulte de l'exceptionnelle aptitude humaine à l'empathie, qui est aussi notre principal avantage évolutif. «Parce que nous voyons le monde à travers le prisme des amitiés et inimitiés, des héros et des méchants, des alliances et des trahisons, de la vertu et du vice, du crédit et du blâme, nous sommes attachés aux drames qui ont le moins d'importance et insensibles aux périls les plus graves. Nous sommes capable de changer notre vie pour sauver un enfant mais pas de changer nos ampoules pour les sauver tous».

D'où un dilemme shakespearien : ce qui a fait le succès de l'humanité la conduira-t-elle à sa perte ? Il ne nous reste, d'après Daniel Gilbert, qu'une solution : apprendre à penser autrement. Encore faudrait-il inscrire cette option dans les programmes scolaires et universitaires. Les recherches modernes en psychologie ont fait progresser la compréhension des processus de décision et d'analyse des risques. Mais ce savoir n'est guère utilisé en-dehors du domaine des spécialistes. On enseigne aux élèves la trigonométrie et la littérature, mais on ne leur apprend pas à réfléchir de manière rationnelle aux dangers susceptibles d'entraîner l'extinction de l'humanité. Il est grand temps de s'y mettre. Tout autre choix serait risqué.

lundi, avril 26 2010

tchernobyl - 26 avril 1986

sous une forme ou sous une autre - c'est encore d'actualité
un reportage d'Envoyé spécial datant du 25 avril 1991, "Tchernobyl le mensonge" :

mardi, mai 20 2008

rosée blanche (texte orphelin)

rosée blanche, écrivaillerie

Trois monologues et un dialogue, où se tissent la catastrophe de Tchernobyl et la mort intime du père.

Texte soutenu par l'association Beaumarchais-SACD



photo : Pierre-Henri Chauveau

quelques extraits en ligne
cliquez ici



PRESSE : cliquez ici :

LECTURES PUBLIQUES :
Le 6 Novembre 2008 à la Maison des Auteurs - SACD (Paris 9°)

Le 15 Janvier 2009 au Ring (Avignon)