J'ai découvert l'écriture de Leslie Kaplan tardivement. C'était en 2001. Lors d'un projet théâtral, le livre L'Excès-L'usine revenait dans les discussions, et quelques temps plus tard, cette même année 2001, Le Livre des ciels m'a été offert. À partir de ce moment-là, Leslie Kaplan est restée, si je puis dire, dans mes parages. J'ai dévoré Les Amants de Marie et Toute ma vie j'ai été une femme dès leur parution.
Ces derniers temps a sonné à ma porte l'envie de la lire à nouveau. Fever et Les Mines de sel sont ainsi apparus sur ma pile de "livres en attente d'être lus". Les Mines de sel a provoqué chez moi des sensations épidermiques. Leslie Kaplan écrit de sorte que mon regard, celui que je pose intellectuellement sur les choses, change ou s'ébranle.

Ainsi ces paroles Il n'a pas peur de la promesse d'une parole tournent dans ma tête, telles une ritournelle, depuis que j'ai fermé le livre.
Ou encore, cette phrase, qui m'a renvoyée dans mes questionnements sur le crime suite à la lecture de Fever : "On invoque pour tuer les raisons qui devraient inciter à agir."

Si vous n'avez encore rien lu de cet auteur, un conseil : foncez chez votre libraire. (Je ne touche aucun pourcentage sur les ventes)
La fiche auteur de Leslie Kaplan sur le site de son éditeur :