Monsieur le président,

vous m'avez fait beaucoup de peine lundi soir.
Quand je vous ai entendu nous rapporter à quel point votre métier est difficile, à quelle pression vous êtes soumis chaque jour,
je me suis dit que je vous ferais volontiers bénéficier d'une remise de peine pour "pénibilité".
La retraite à 62 ans vous obligerait à faire un second quinquennat. Ne nous vous infligez pas cette peine. Prenez dès maintenant votre retraite.
55 ans est un âge qui, certes, est hors-réforme, mais votre qualité de président vous autorise souvent à passer outre ce que vous exigez des Français.
Alors si vous arrêtiez de cotiser aujourd'hui pour une France au drapeau blanc, je ne m'insurgerais pas, parce que je pense comme vous : La France doit changer

de président.

m.j.