la couleur de l'encre
l'épaisseur du papier
la lumière en ces lieux
le mouvement des visiteurs
le regard de ceux qui la regardaient
le défilé de mes pensées
en moi, les sensations d'être là
les plumes du perroquet
le bois des présentoirs
les voûtes de la salle de travail
l'écriture de la comtesse
les mains de celle -
la bouche de cette autre -
leur appropriation de la rupture
j'ai tendu l'oreille aux échos
aux notes du piano
en fin de compte
j'ai regardé
son coeur et sa démarche
je n'ai pas vu le reste
(peut-être)
mais je l'ai ressenti sans
nul doute.

poème-minute, en réponse à Mlle A. sur l'expo de Sophie Calle