le corps étendu
dans l'herbe
seul
ouvert aux douces attentions
du vent effeuillé
un corps heureux
lumineux
fendu vers le soleil
seul au milieu des –
Larmes de joie
à l'écoute de ces notes
séchées par les rayons
d'automne
L'homme au loin
au regard indicible
est témoin
d'un instant de bonheur
l'herbe humide sous la veste
au bout des doigts
et les reflets argentés
des toiles d'araignées
Tout est calme, souriant
l'espace autour s'agrandit
et mon coeur sourit
aux couleurs chaudes de ce Moi
de novembre
Les arbres, en silence
entament une danse
discrète
et les corbeaux se font passagers
de leurs bras
La musique du parc
est la mienne
classique, en quatre mouvements
et mon regard sur lui
en est d'autant plus tendre

retour aux plaisirs simples
prendre le temps d'être
là où elle n'est pas : au coeur de –