poème naze de tsen kin liang
Par magali le jeudi, août 16 2007, 18:22 - regards sur / ce qu'il reste de - Lien permanent
Je tourne en rond
Je divague pieds et poings liés
dans la chambre-forteresse
Je n'ai plus ni dents
Ni lèvres
Qu'une plume entre les mains
Qui n'arrive plus à dire
En guise de coeur
On m'a greffé un chien idiot
S'entichant de qui ne faut
Mon intimité
Je ne l'offre qu'une fois nue
A qui m'aura ouvert la porte
Sans que besoin soit de l'enfoncer
Le viol est devenu un jeu
Le fantasme d'enfants troublés
Par leur passage au coeur du réel
L'arme n'est plus au poing
Mais dans le froc
Non dans les rues : Chez les cosys
Le tact ne fait plus recette
La discrétion est passée de mode
L'amour n'a plus de partisans
Mais des résistants en masse
Je ne suis pas une poupée Mattel
Mais je suis fatale
Et mon désir aussi