Dans le septième numéro de la revue de littérature indépendante avant-poste :
Sept poèmes et un texte, Défilé sur la passerelle (Der Lauf-steg), d'Elfriede Jelinek
Traduction : Magali Jourdan & Mathilde Sobottke
le sommaire de ce numéro... ici :
Mot clé - elfriede jelinek
vendredi, juin 12 2009
poèmes jelinek : première traduction française
Par magali le vendredi, juin 12 2009, 12:24 - fugues & solitudes
vendredi, avril 25 2008
Qui a peur d'Elfriede Jelinek ? (biographie, 2006)
Par magali le vendredi, avril 25 2008, 22:59 - fugues & solitudes
Qui a peur d'Elfriede Jelinek ? de Magali Jourdan et Mathilde Sobottke, 125 p.
ISBN : 2351231066
10.5 €
PRESSE : "très remarquable et documenté" (Pierre Marcelle, Libération, 11 mai 2006)
article :
Drames de princesses - La Jeune Fille et la Mort I-V (Elfriede Jelinek) / traduction, 2006
Par magali le vendredi, avril 25 2008, 22:40 - fugues & solitudes
Drames de princesses - La Jeune FIlle et la Mort d'Elfriede Jelinek
Traduit de l’allemand par Magali Jourdan et Mathilde Sobottke, 144 p.
ISBN 2-85181-630-6
13 €
Jelinek épluche ici des « archétypes ». Blanche-Neige, à la recherche de la vérité, est finalement tuée par le Chasseur.
La Belle au Bois Dormant est réveillée de son sommeil par le Prince qui, à défaut de la délivrer, ne lui offre qu’une existence soumise à ce « créateur » qu’il prétend être.
Rosamunde doit reconnaître que le statut de la femme est incompatible avec l’écriture et que toute activité créatrice féminine est vouée à la mort.
Jackie (Kennedy), assiégée par la mort de ses proches et prisonnière des images que les médias créent d’elle, ne peut désormais vivre qu’une existence illusoire.
Ingeborg (Bachmann) et Sylvia (Plath) désespèrent de leur incapacité à faire bouger quoi que ce soit et se voient enfermées dans l’espace clos qui leur est destiné.
Les princesses d’Elfriede Jelinek sont un pendant moderne et parodique aux rois shakespeariens, elles sont des mythes en déconstruction. Ce sont des anti-princesses, qui ne s’insurgent nullement contre le drame de leur vie et consentent au destin qui leur est imposé. L’humour de Jelinek se révèle non seulement dans la manière grotesque dont ces princesses énoncent les discours masculins, mais également à travers les distorsions d’expressions toutes faites, le détournement de citations, les calembours et autres jeux langagiers.