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http://magalijourdan.com/blog/index.php?
Magali Jourdan / La seule chose dont je sois sûre : je suis née le 12 octobre 1977 à Marseille. Enfin, d'après ce qu'on m'a dit...frTue, 05 Feb 2013 21:26:17 +0100http://blogs.law.harvard.edu/tech/rssDotclearJe n'aurais su mieux dire
http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2012/08/28/Je-naurais-su-mieux-dire
urn:md5:a1778a363ad1b937fb0901025b722b87Tue, 28 Aug 2012 11:22:00 +0200magaliregards sur / ce qu'il reste de <p><img src="http://magalijourdan.com/blog/public/.P1060766_1_m.jpg" alt="" /></p>La difficile reconstitution des archives détruites de la Stasi (AFP)
http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2012/01/15/La-difficile-reconstitution-des-archives-detruites-de-la-Stasi
urn:md5:46d5d62918f47f45d2a3366751f106adSun, 15 Jan 2012 14:12:00 +0100magaliregards sur / ce qu'il reste deAFPStasi <iframe width="560" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/4RzzujWwt9Q" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>
<br />
<br />
<div>Cliquez sur la vidéo, vous serez directement redirigés vers le site YouTube de l'AFP.</div>impro blême
http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2011/07/06/impro-bleme
urn:md5:51f96c700415aa0ff7fe7d00dc6d5ab6Wed, 29 Jun 2011 22:35:00 +0200magaliregards sur / ce qu'il reste de <p>J’ai un problème de taille. Ce n’est pas un grand problème, juste une petite gêne, telle un bout de gras coincé dans une molaire creuse, on a beau passer la langue – ça ne part pas. C’est la même chose pour moi : je passe et repasse ma langue, je l’amidonne, je la défroisse – il y a quelque chose qui coince. Et plus je focalise...<br /></p>
<p>Mon problème de taille est réduit à la présence de ce truc coincé dans ma bouche. <br /></p>
<p>Je vais discuter du bout de gras avec vous si vous le voulez bien. Nous n’allons pas tailler une bavette, bien qu’il soit ici question d’un problème de taille : ma langue n’aime pas le faux-filet, mais se faufiler. Et quand ma langue n’y suffit pas, c’est le fil de ma pensée qui s’y colle et le fil se colle à ce problème de taille, et ne le lâche plus, et tourne autour sans esse ni repos. C’est le problème qui devrait être ficelé et au final – c’est ma langue qui est bridée. Mais ma langue n’est pas une oie, alors malgré la plume qu’elle a dans le bec, elle se tire des flûtes...</p>pause
http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2010/10/02/pause
urn:md5:256cb32d0be3c802a1afc00d9a22d651Sat, 02 Oct 2010 22:20:00 +0200magaliregards sur / ce qu'il reste de <p>Am Anfang war die Wortwahl, und diese Worte sind schon eine Wahl, und die Wahl ist schon ein Wort.<br />
Hier ist die erste Wortwahl. Warum spreche ich von Wahl und nicht von Auswahl? Leider ist die Wahl nicht aus… <br />
In einem Wort: Ich habe die freie Wahl, meine Worte zu wählen. Vielleicht wird es währen. <br />
Ich habe die Qual der Wahl und wählen quält mich schon - <br />
Diese Wahl ist kein Wahn, aber wahr.</p>Ist die Krone ein Schild gegen die Schuld?
http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2009/12/05/die-Schildkrote
urn:md5:f183dfc29e4190ba62b517c0592c452bMon, 14 Dec 2009 17:48:00 +0100magaliregards sur / ce qu'il reste de <p>In dem Dorf einer Königin hoppelt
<br />
eine Kröte. Sie hoppelt ständig &
<br />
plötzlich springt sie aufs
<br />
Klavier. Die Königin des Bachs
<br />
will Punklieder krächzen.
<br />
Zu viele Patzer!
<br />
Die Klangfarbe ihrer Stimme
<br />
verrät sie. Die Hoppelnde fragt
<br />
ihre Königin nach
<br />
einer Zahnkrone.
<br />
Kleine Kröte! sagt die Königin des Dorfs.
<br />
Ich bin die Einzige, die
<br />
eine Krone tragen kann.
<br />
Die Kröte schilt sie Kröte.
<br />
Beleidigt wurde die Königin röter
<br />
als ein Krebs und die Kröte –
<br />
blass vor Angst. Sie grapscht
<br />
nach einer Taste. Nunmehr hat sie
<br />
ein Schild. Zu klein für sie.
<br />
Sie grapscht nach anderen
<br />
bis sie einen Panzer hat.
<br />
Also wurde die Kröte
<br />
eine Schuldschildkröte.<br /></p>équation simple
http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2009/06/14/equation-simple
urn:md5:8c737c49421e8a72e0dd34378aeba3f8Sun, 14 Jun 2009 19:06:00 +0200magaliregards sur / ce qu'il reste de <p><del>Facebook</del> + <del>Myspace</del> + <del>Viadeo</del> + <del>Copains d’avant</del> + <del>Netlog</del> + <del>OVS</del> + <del>Last.fm</del> + <del>Deezer</del> + <del>Flickr</del> + <del>Youtube</del> + <del>Dailymotion</del> + <del>Amiz</del> + <del>Twitter</del> + <del>Friendster</del> + <del>LinkedIn</del> + <del>ZoomInfo</del> + <del>Chat Gmail</del> + <del>Chat Hotmail</del> + <del>Chat Yahoo</del> + <del>Skype</del> + <del>Meetic</del> + <del>Rencontre.com</del> + <del>Pointscommuns.com</del> + …<br />
<br />
=<br />
<br />
intimité<br /></p>begin to hope
http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2009/03/29/begin-to-hope
urn:md5:5233fd34855e0760913f41f080b3567eSun, 29 Mar 2009 15:53:00 +0200magaliregards sur / ce qu'il reste de <p>Ma tête se replie toute entière derrière mes yeux et mon regard se fait <br />
de plus en plus tendu, hermétique, inquiétant. <br />
Je regarde en face de moi – la paroi s’ouvre <br />
en deux.<br />
Des mains surgissent
dans l’espace ouvert<br />
et se cramponnent aux panses<br />
blessées.<br /></p>don't explain
http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2009/03/27/
urn:md5:d41528e2060c77c0236d19fc0594dea7Fri, 27 Mar 2009 11:06:00 +0100magaliregards sur / ce qu'il reste de <p>Il y a quelques jours, en lieu et place de ce billet, il y avait un autre texte.<br />
J'y pointais du doigt la capacité des gens branchés à exprimer leur sauvage envie d'être seuls et leur sauvage incapacité à rester seuls.<br />
J'ironisais sur moi-même, disant que je n'étais pas branchée, mais connectée<br />
- aux autres - <br />
et qu'avec cette manière-là de concevoir la vie, loin d'être "décalée", Frédéric Beigbeder dirait probablement de moi : <em>ne devenez pas comme cette conne</em>.<br />
<br />
Ce texte est paru quelques jours. S'il s'est révélé drôle et grinçant auprès de la plupart de ses lecteurs, une lectrice l'a jugé <em>impudique</em>.<br />
J'ai retiré ce texte le temps de réfléchir à cette pudeur ou impudeur... <br />
Si je ne l'ai pas re-publié, ce n'est pas par pudeur, mais par conscience et respect de l'Autre. <br />
J'ai senti qu'il pouvait blesser un être que j'ai laissé revêtir un masque de bourreau.<br />
Or, sous ce masque, je verrai toujours un visage humain et la souffrance que peut éprouver un être qui se doit d'ôter la vie à un semblable parce que tel est son rôle.</p>Niemand wird sich selber kennen
http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2009/01/25/Niemand-wird-sich-selber-kennen
urn:md5:4c1520422e991f1770793fcc59aba8c2Sun, 25 Jan 2009 00:50:00 +0100magaliregards sur / ce qu'il reste de <p>un concert au programme inconnu<br />
en ce jour symbolique : une rencontre<br />
accidentelle<br />
ce même jour - <br />
richard, 23 cordes solistes et un poème<br />
de goethe<br /><br />
<em>Personne ne se connaîtra soi-même,</em><br />
<em>Ne se séparera de son moi propre ;</em><br />
<em>Que chacun essaie chaque jour,</em><br />
<em>De savoir enfin clairement,</em><br />
<em>Ce qu'il est et ce qu'il était,</em><br />
<em>Ce qu'il peut et ce qu'il désire.</em><br /><br />
je ne crois pas au hasard<br />
définitivement pas - pas<br />
du tout.<br />
<br />
<img src="http://magalijourdan.com/blog/public/notes_dessins_croquis/.kafka6_s.jpg" alt="" /></p>I understood (thank you Oscar)
http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2008/12/20/I-understood
urn:md5:4645af3e1544be4b3707dd6d1c2df797Sat, 20 Dec 2008 16:26:00 +0100magaliregards sur / ce qu'il reste de <p><em>"Selfishness is not living as one wishes to live, it is asking others to live as one wishes to live."</em> (Oscar Wilde)<br />
<br />
C'est parce qu'un écrivain est capable en une seule phrase de me faire comprendre une chose qui m'était jusqu'ici obscure que mon désir et ma nécessité d'écrire sont toujours là.<br />
C'est ce mouvement alternatif de mise en lumière qui motive mon geste d'écrire : être éclairée et pouvoir éclairer à mon tour quelqu'un d'autre.<br />
Partager. Ecouter. Donner et recevoir.<br /></p>
<p>Un écrivain se doit de n'être pas égoïste.<br /></p>bon anniversaire rachid
http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2008/12/19/bon-anniversaire-rachid
urn:md5:3abc0ab550188471c512e833518e100cFri, 19 Dec 2008 01:00:00 +0100magaliregards sur / ce qu'il reste de <p>Ce soir-là je n’avais pas envie de rentrer chez moi pas envie d'appeler cette femme de l’autre nuit pas envie de marcher dans les rues de Paris pas envie de traîner avec n’importe qui pas envie de voir quelqu’un au hasard de mon répertoire. J’avais envie d’être seule face à mon Côtes de Brouilly dans un bar festif au milieu d'inconnus et libre de les rencontrer sans avoir cette sensation d’être jugée pour vol d’amis. J'avais envie d'être là. Et les autres autour me parlaient parce qu’ils avaient envie de me parler parce qu’ils aimaient mon silence ou mon regard sur eux, doux ou perçant, c'est selon. S'ils me parlaient c'est parce qu'ils étaient touchés par mon sourire qui venait de saisir quelques bribes de leur conversation dans le silence-pont entre deux chansons. Mais à cette heure j’ai encore la tête dans mon cahier et je n’ai pas envie qu’on vienne me déranger. J’ai l’âme énervée. C’est le mot exact pour décrire l'état contradictoire de mon âme ce soir. En colère et calme.<br />
<br /></p>
<p>Mon verre se vide peu à peu sous les rires de l’homme à la casquette, dans le mouvement de la serveuse à la natte, à l'ombre des courbes de l’escalier aux marches triangulaires. <br />
Il se vide et mes yeux s’élargissent. Et mes doigts espèrent les touches d’ivoire de la nuit dernière dans le silence des réverbères de la rue Désiré. <br />
Je vais rentrer. La porte s’ouvre -<br />
<br /></p>
<p>C’est l’anniversaire de Rachid. Ils chantent d’une voix ivre, ses amis. Il sourit, Rachid, derrière son comptoir. Et Gainsbourg fredonne et je ne l’entends pas. L’ami porte le Che sur sa poche et se tourne vers moi et me sourit. Générosité de l’instant. J’aime. Je prends. La femme au pull chaussette s’impatiente et mes ongles rouge sombre avancent rapidement le long des chemins de papier. Le vernis s’écaille comme le poisson imaginaire de la table d’à côté. Les casquettes fument dehors. Le saxophoniste récupère ses instruments. Le bar se vide peu à peu. Le chauffage soulage mon dos et les lampes en dents de requin tracent un chemin au-dessus du comptoir. Elle : attend la fin de son service. Encaisse les dernières consos. « Oui, il va falloir y aller. Moi je suis ivre. » dit-il. Il n’arrive pas à dormir et baille devant ses verres vides. L’homme à la casquette cherche dans ses poches, yeux fermés, quelque chose à dire.<em> Je l’aime cette casquette !</em> Elsa a son visage enfoui dessous : un regard invisible cerné de maquillage noir. <br />
<br /></p>
<p>Merci Rachid. A bientôt. Et bon anniversaire !</p>Cesare Pavese
http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2009/05/19/Cesar-Pavese
urn:md5:ff0858df580e8fcbffc969a9fc5a7804Mon, 01 Dec 2008 22:16:00 +0100magaliregards sur / ce qu'il reste de <p>Dans un bar du XVIII°, un homme au comptoir m'a soudain cité Cesare Pavese.<br />
Ces mots me suivent depuis. Et ne cessent de se vérifier.<br /><br /></p>
<p><strong><em>Tu seras aimé le jour où tu pourras montrer ta faiblesse sans que l'autre s'en serve pour affirmer sa force.</em></strong><br />
<br /></p>« Vanquish »
http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2008/12/01/Vanquish
urn:md5:1067f4b04d6057aef77d3f465b3d7931Mon, 01 Dec 2008 13:47:00 +0100magaliregards sur / ce qu'il reste de <p>Après une nuit passée à se demander dans combien de temps les chats retrouveraient leur couleur intime Gala quitta l’hôtel. Les galets se mirent à crier sous le poids de ses semelles. Cette vaste étendue de verre pilé : comme une réponse en vagues grises à la toile argentée qui vêt la côte d’un horizon froid. Sur cette même plage, les tirs furent meurtriers. Soixante six ans se sont écoulés mais les yeux de Gala ressemblent ce matin à des nuages surpeuplés de mouettes rieuses annonçant la pluie. Elle ne tarda pas à venir. Et Gala marcha jusqu’à ce qu’elle cesse. Aux pieds des falaises, l’Histoire résonna dans le vent de sa manche. L’homme au cri d’oiseau se tenait derrière elle, les mains gantées profondément ancrées dans ses poches. Elle le regarda et ils gravirent les ruelles, silence contre silence, tournant ainsi le dos à cet épisode marquant, ou la fissure du Mur de l’Atlantique.</p>maman
http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2008/11/09/maman
urn:md5:a284052c14e6e7d333234376f4157981Sun, 09 Nov 2008 11:42:00 +0100magaliregards sur / ce qu'il reste de <p><br />
La voix tape dans l’œil <br />
aux aguets<br />
le soleil écarte les nuages <br />
pour apercevoir la ville et<br />
Elle – <br />
elle s’antique, erre,<br />
partage des instants brefs avec la vie en cours <br />
qui grandit et lui – sourit.<br /><br /></p>que fai fre !
http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2008/10/03/que-fai-fre
urn:md5:904d9c3aa73988c3bd0b8c57814d465cFri, 03 Oct 2008 19:46:00 +0200magaliregards sur / ce qu'il reste de <p>La pelouse est au repos<br /></p>
<p>L'enfant dort<br /></p>
<p>Je défais les lacets de mes chaussures de vie<br /></p>
<p>Et doigts en éventail -<br /></p>
<p>(l'image est estivale, par 10°C)<br /></p>
<p>Hors-la-ville<br /></p>
<p>J'aime<br /></p>lisbonne
http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2008/09/23/lisbonne
urn:md5:521b7da92f1d273f1a7e5a1093bfa00bTue, 23 Sep 2008 14:04:00 +0200magaliregards sur / ce qu'il reste delisbonnevoyage <p><br />
Le soleil éclate<br />
Son bonheur <br />
Contre les azulejos bleus<br />
Et verts, des ruelles glissantes<br />
Du Bairro Alto<br />
<br /></p>vue du ciel
http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2008/09/23/vue-du-ciel
urn:md5:500cdcbebb1fe60019c0a34c0ce51e7bTue, 23 Sep 2008 13:55:00 +0200magaliregards sur / ce qu'il reste de <p><br />
Là – <br />
Aux oubliettes du firmament<br />
Sous les griffures de cirrus<br />
Des éclats de verre brasillent<br />
<br /></p>montevideo
http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2008/09/16/montevideo
urn:md5:2ea4471be78478809c6d229242c814aeMon, 22 Sep 2008 20:06:00 +0200magaliregards sur / ce qu'il reste de <p><br />
Une nuit crayeuse<br />
Eclaboussa la peau de zèbre<br />
D’une page incolore<br />
Et sa soif de réagir à -<br />
Cet homme<br />
Qui parle comme un homme<br />
Qui rêve<br />
<br />
« La mort est une princesse aux yeux enveloppants et liquoreux. »<br /><br /></p>quelques fleurs de l'esprit
http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2008/07/22/meditation-1
urn:md5:0520ed606b82772c52011421df5f1baeTue, 16 Sep 2008 15:15:00 +0200magaliregards sur / ce qu'il reste de <p>A. <br />
il est parfois nécessaire d'archiver le temps<br />
avant de trouver le moyen de le faire chavirer<br />
<br />
B. <br />
le train est un miroir qui vient à contre-temps<br />
vous mettre sous les yeux ce que vous dites<br />
et ne faites pas<br />
<br />
C.<br />
la plante qui désire<br />
profiter du soleil<br />
trouvera toujours une faille<br />
entre les dalles<br />
pour assouvir son besoin de lumière<br /><br /></p>l'Oeil
http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2008/08/21/lOeil
urn:md5:27d5cd549d85515fc5b409dd58ed5d5eThu, 21 Aug 2008 00:52:00 +0200magaliregards sur / ce qu'il reste de <p>Je n’arrive pas à me défaire de toi <br />
Caïn<br />
Au-dessus de la forêt<br />
Ton regard me fixe et me crayonne<br />
Au fusain <br />
Tandis que je me tiens <br />
Là, face à toi,<br />
Dans la densité de cet instant<br />
Sillonné d’évidence.<br /></p>