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magali jourdan - influences http://magalijourdan.com/blog/index.php? Magali Jourdan / La seule chose dont je sois sûre : je suis née le 12 octobre 1977 à Marseille. Enfin, d'après ce qu'on m'a dit... fr Tue, 05 Feb 2013 21:26:17 +0100 http://blogs.law.harvard.edu/tech/rss Dotclear Albert Camus http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2011/09/18/Albert-Camus urn:md5:42aa14ee7827355f9a380ea1f8f6bad8 Sun, 18 Sep 2011 12:07:00 +0200 magali influences albert camus <iframe frameborder="0" width="480" height="360" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xc9c0h"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/xc9c0h_le-testament-d-albert-camus_news" target="_blank">Le testament d&#039;Albert Camus</a> Louise Bourgeois - Requiescat in pace http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2010/06/01/Louise-Bourgeois-Requiescat-in-pace urn:md5:d0b87d6b88351bdb78d33bc538bb9aac Tue, 01 Jun 2010 12:22:00 +0200 magali influences <p>Depuis que j'ai découvert le travail de Louise Bourgeois, le questionnaire de l'artiste est toujours quelque part près de moi<br /></p> <p>1. Qui fait le jour et la nuit ?<br /> 2. D'où venons-nous&nbsp;? D'où sortons-nous ?<br /> 3. Quand saurais-je où je vais ?<br /> 4. Pourquoi le toucher de la main de mon ami m'est si agréable et me donne tant de plaisir ?<br /> 5. Pourquoi sommes-nous sur terre ?<br /><br /></p> <p><img src="http://www.contre-feux.com/images/Arch-of-hysteria-Louise-Bourgeois.jpg" alt="" /></p> franz kafKa http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2009/09/05/franz-kafKa urn:md5:60d7a6f59506e40ee5060c3f134ca321 Sat, 05 Sep 2009 18:27:00 +0200 magali influences <p><br /></p> <h2>Notre art, c'est d'être aveuglé par la vérité&nbsp;: la lumière sur le visage grimaçant qui recule, <br /> cela seul est vrai et rien d'autre.<br /></h2> <p><br /></p> Cézanne http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2009/05/24/Cezanne urn:md5:937e981b9623329b503f2292f9b78e98 Sun, 24 May 2009 21:27:00 +0200 magali influences <p><strong>On n'a pas encore découvert que la nature est plus en profondeur qu'en surface.</strong><br /> <strong>Car, écoutez un peu, on peut modifier, parer, bichonner la surface, on ne peut toucher à la profondeur sans toucher à la vérité.</strong><br /> <strong>Un besoin salubre d'être vrai vous prend. On ficherait sa toile à bas, plutôt que d'inventer, d'imaginer un détail.</strong><br /> <strong>On veut savoir… savoir pour mieux sentir, sentir pour mieux savoir.</strong><br /><br /></p> <p><strong>Les faux peintres ne voient pas cet arbre, votre visage, ce chien, mais l’arbre, le visage, le chien.</strong><br /> <strong>Ils ne voient rien. Rien n’est jamais le même.</strong><br /><br /> <br /> <img src="http://www.van-gogh.fr/images/cezanne/reduction/paul-cezanne-1861.jpg" alt="" /></p> - voici des vers http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2008/12/24/-voici-des-vers urn:md5:a168c114481bdd5c57ddfca952476347 Wed, 24 Dec 2008 10:43:00 +0100 magali influences <pre> A demain ! La tiare de neige des montagnes – Cadre au seul visage périssable. Aujourd’hui, j’ai tracé une raie Dans le lierre sur le granit du château. J’ai aujourd’hui rattrapé la stature Des pins sur toutes les routes. Aujourd’hui j’ai pris une tulipe – Par le menton, comme un enfant. M. Ts. 16-17 août 1936 Savoie </pre> Robert Walser http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2008/06/23/Robert-Walser urn:md5:9a13d8633f839b7852f947e563e7991b Fri, 23 Jun 2006 10:49:00 +0200 magali influences lecture <p><br /> Je ne veux pas d’avenir, je veux du présent. Cela me paraît valoir plus. On n’a d’avenir que quand on n’a pas de présent, et quand on a un présent, on oublie complètement même de penser à l’avenir.<br /> <br /> <br /> Est-ce qu’on ne devrait pas pouvoir tout dire&nbsp;? Combien de choses qui se perdent quand on veut prendre tout son temps pour les examiner. Je n’aime pas réfléchir longtemps avant de parler&nbsp;; convenable ou pas, il faut que cela sorte, et voilà. Si je suis vaniteux, eh bien, il faut que ma vanité paraisse au grand jour, si j’étais avare, l’avarice se montrerait dans ce que je dis, si je suis quelqu’un de bien, on entendra sans aucun doute l’honnêteté qui parle par ma bouche, et si Dieu avait fait de moi quelqu’un de courageux, on percevrait ma vaillance dans tout ce que je pourrais dire. <a href="http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2008/06/23/…" title="…">…</a> Si, par exemple, j’offense quelqu’un par mes paroles, si je le blesse ou l’irrite, ne puis-je pas effacer la mauvaise impression produite par quelques autres paroles qui suivront&nbsp;? Je ne pense à ce que je suis en train de dire que lorsque je vois des plis de contrariété sur le visage de celui qui m’écoute, comme maintenant sur le vôtre, Rosa.<br /> <br /><br /></p> <p>in <em>Les Enfants Tanner</em></p> Friedrich Hölderlin http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2008/06/23/Friedrich-Holderlin urn:md5:2a2200d31752e3a3626186825aaba9a1 Fri, 23 Jun 2006 10:48:00 +0200 magali influences lecture <p>«&nbsp;Sais-tu, dit-il entre autres choses, pourquoi je ne me suis jamais soucié de la mort&nbsp;? Je sens en moi une vie que nul dieu n’a créée, nul mortel engendrée. Je crois que nous existons par nous-mêmes, et que seul notre libre désir peut nous assurer des liens aussi étroits avec le Tout.<br /> - Je ne t’avais jamais entendu parler ainsi, remarquai-je.<br /> - Que serait ce monde, poursuivit-il, s’il n’était un concert d’êtres libres&nbsp;? Si les vivants, d’emblée, n’agissaient ensemble en lui, poussés par un élan joyeux, dans le sens d’une seule vie à plusieurs voix&nbsp;? Ce serait un morceau de bois, une chose froide, une vague machine sans coeur.<br /> - Ainsi, répondis-je, serait vraie au sens le plus haut la parole selon laquelle sans la liberté, tout est mort…<br /> - Sans doute&nbsp;! s’exclama-t-il. Si nul brin d’herbe ne croît qu’il n’ait en lui son germe de vie, combien sera-ce plus vrai de moi&nbsp;! Ainsi, ami, c’est parce que je me sens libre au plus haut sens du mot, et sans commencement, que je suis sans fin, que je suis indestructible. Si c’est la main d’un potier qui m’a fait, il peut briser le vase à sa guise. Mais ce qui vit à l’intérieur du vase est nécessairement inengendré, de nature divine en son germe, élevé au-dessus de toute puissance et de tout art, donc invulnérable, éternel. » Chacun a ses mystères, Hypérion, ses pensées secrètes&nbsp;: telles ont été les miennes, depuis que j’ai commencé à penser.<br /> » Ce qui vit ne peut être arraché, demeure libre jusque dans la plus profonde servitude, demeure un même si on le fend de part en part, demeure invulnérable même si on le blesse dans sa moelle&nbsp;: et son essence échappe d’un victorieux coup d’aile à ta prise… Mais le vent du matin se lève&nbsp;: nos bateaux s’éveillent. Ô mon Hypérion&nbsp;! j’ai vaincu. J’ai pris sur moi de condamner mon coeur à mort et de nous séparer, préféré de ma vie&nbsp;! Ménage-moi maintenant, épargne-moi l’adieu. Faisons vite&nbsp;! Allons&nbsp;! »<br /> <br /> in <em>Hypérion</em></p> Henri Michaux http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2008/06/23/Henri-Michaux urn:md5:3141a247a73d49a66e50ad1b9885eb48 Fri, 23 Jun 2006 10:46:00 +0200 magali influences lecture <p><br /></p> <h2>Mains élues<br /></h2> <p><br /> Après méditation<br /> naîtrait une main<br /> sereine<br /> apaisant l’accablé<br /> renforçant le sage<br /> déliant le prostré<br /> porteuse<br /> réparatrice<br /> une grande main de lumière<br /> . . .<br /><br /> Dans une autre vie<br /> dans une autre vue<br /> dans un autre vide<br /> sans âge, sans rides<br /> calme, épargnée,<br /> éloignant le mal, les pérégrinations<br /> les récriminations<br /> . . .<br /><br /> Une main détachée<br /> apparaîtrait<br /> qui aurait vécu à part<br /> dans une vasque<br /> dans une eau lustrale<br /> enfoncée dans l’Être<br /> enlevant toute flétrissure<br /> . . .<br /><br /> Une main immaculée montrerait la Voie<br /> pure comme le ciel bleu est bleu<br /> bleu sans angoisse<br /> pas le bleu par où commence le noir<br /> ne laissant place à aucun doute<br /> éliminant, annulant la mare des larves<br /> sortie des entrailles<br /> qui fait basculer la base . . .<br /><br /> Mais d’Azur annulant la main tantrique<br /> . . .<br /></p> Hermann Hesse http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2008/06/23/Hermann-Hesse urn:md5:1495605cdb02856207e7fb55bc0878a1 Fri, 23 Jun 2006 10:43:00 +0200 magali influences lecturemusique <p>Où nous trouvons quelque chose qui ressemble à la musique, nous devons y rester. Il n’est rien dans la vie qui vaille d’être recherché sinon le sentiment de la musique, de participer à son mouvement, à une vie rythmique, à la justification de l’existence par l’harmonie. Où l’on trouve cela, qu’importe la folie qui peut régner, et nous avons tous notre grain.<br /><br /> <em>(Dans une lettre à Ludwig Renner du 24 novembre 1910.)</em><br /> <br /> in <em>Musique</em></p> Samuel Beckett http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2008/06/23/Samuel-Beckett urn:md5:f0ae33d8e203905412ec997019c023cd Fri, 23 Jun 2006 10:41:00 +0200 magali influences lecture <p>Où maintenant&nbsp;? Quand maintenant&nbsp;? Qui maintenant&nbsp;? Sans me le demander. Dire je. Sans le penser. Appeler ça des questions, des hypothèses. Aller de l’avant, appeler ça aller, appeler ça de l’avant. Se peut-il qu’un jour, premier pas va, j’y sois simplement resté, où, au lieu de sortir, selon une vieille habitude, passer jour et nuit aussi loin que possible de chez moi, ce n’était pas loin. Cela a pu commencer ainsi. Je ne me poserai plus de question.<br /> <br /> in <em>L'innommable</em></p> Rainer Maria Rilke http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2008/06/23/Rainer-Maria-Rilke urn:md5:dd0482a0930dcfbb1f5b3ee94ad79a01 Fri, 23 Jun 2006 10:40:00 +0200 magali influences lecture <p>De même que la langue n’a plus rien de commun avec les choses qu’elle désire, de même les gestes de la plupart des hommes qui vivent dans les villes ont perdu leur rapport avec la terre&nbsp;; ils sont en quelque sorte suspendus en l’air, se balancent decidelà, et ne trouvent aucun endroit où se reposer.<br /> <br /> in <em>Worpswede</em></p> Pascal Mercier http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2008/06/23/Pascal-Mercier urn:md5:97bc769f85ebe011bf134e1d566aa539 Fri, 23 Jun 2006 10:38:00 +0200 magali influences lecture <p><em>«&nbsp;Tu es trop affamé pour moi. C’est merveilleux avec toi. Mais tu es trop affamé. Je ne peux pas</em> <em>vouloir ce voyage. Tu vois, ce serait ton voyage, rien que le tien. Cela ne pourrait pas être le</em> <em>nôtre.&nbsp;» Et elle avait raison&nbsp;: on ne doit pas faire des autres les pierres de construction de sa</em> <em>propre vie, les porteurs d’eau dans la course à sa propre béatitude.</em> <a href="http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2008/06/23/…" title="…">…</a><br /><br /> <em>Notre vie, ce sont des formations fugitives de sable mouvant, nées d’un coup de vent, détruites par</em> <em>le prochain. Des formations de fugacité, qui sont emportées par le vent avant même de s’être</em> <em>vraiment formées.</em><br /> <br /> in <em>Train de nuit pour Lisbonne</em></p> Vassili Grossman http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2008/06/23/Vassili-Grossman urn:md5:b7d77a7421b769c309ddd83b38895619 Fri, 23 Jun 2006 10:37:00 +0200 magali influences lecture <p>L’homme meurt et passe du royaume de la liberté à celui de l’esclavage. La vie, c’est la liberté, aussi le processus de la mort est-il le processus de l’anéantissement progressif de la liberté&nbsp;; la conscience faiblit puis s’éteint&nbsp;; les processus vitaux de l’organisme continuent un certain temps après la disparition de la conscience&nbsp;; la circulation sanguine, la respiration, les échanges cellulaires continuent à s’effectuer. Mais c’est un recul irréversible vers l’esclavage&nbsp;: la conscience s’est éteinte, la flamme de la liberté s’est éteinte. <a href="http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2008/06/23/…" title="…">…</a><br /></p> <p>Le reflet de l’Univers dans la conscience d’un homme est le fondement de la force de l’homme, mais la vie ne devient bonheur, liberté, valeur suprême, que lorsque l’homme existe en tant que monde que personne, jamais, ne répètera dans l’infini des temps. Ce n’est qu’à cette condition qu’il éprouve le bonheur de la liberté et de la bonté, en trouvant chez les autres ce qu’il a trouvé en lui-même.<br /> <br /> in <em>Vie et Destin</em></p> Marguerite Duras http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2008/06/23/Marguerite-Duras urn:md5:82a2f76f97a8f1c4ff37313a11f43030 Fri, 23 Jun 2006 10:36:00 +0200 magali influences lecture <p>C’est curieux un écrivain. C’est une contradiction et aussi un non-sens. Ecrire c’est aussi ne pas parler. C’est se taire. C’est hurler sans bruit. C’est reposant un écrivain, souvent, ça écoute beaucoup. Ça ne parle pas beaucoup parce que c’est impossible de parler à quelqu’un d’un livre qu’on a écrit et surtout d’un livre qu’on est en train d’écrire. C’est impossible. C’est à l’opposé du cinéma, à l’opposé du théâtre, et autres spectacles. C’est à l’opposé de toutes les lectures. C’est le plus difficile de tout. C’est le pire. Parce qu’un livre c’est l’inconnu, c’est la nuit, c’est clos, c’est ça. C’est le livre qui avance, qui grandit, qui avance dans les directions qu’on croyait avoir explorées, qui avance vers sa propre destinée et celle de son auteur, alors anéanti par sa publication&nbsp;: sa séparation d’avec lui, le livre rêvé, comme l’enfant dernier-né, toujours le plus aimé.<br /> <br /> in <em>Ecrire</em></p> Raymond Depardon http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2008/06/23/Raymond-Depardon urn:md5:7e4707f4f53dfa1c35ed787d3fb92733 Fri, 23 Jun 2006 10:35:00 +0200 magali influences lecture <p><a href="http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2008/06/23/…" title="…">…</a> Je me suis souvent demandé pourquoi j’avais été faire ces photos dans les hôpitaux psychiatriques en Italie, et pourquoi j’y suis retourné. Pourquoi j’allais faire ces photos&nbsp;? Je ne sais toujours pas. Mais c’est sûr qu’il y a quelque chose qui m’attire profondément. Tout doucement, j’ai senti que j’avais peur de cet enfermement, j’ai toujours la peur de l’enfermement. Les murs me font peur et à la fois ils m’attirent. <a href="http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2008/06/23/…" title="…">…</a><br /> <br /> in <em>Errance</em></p> Sylvia Plath http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2008/06/23/Sylvia-Plath urn:md5:43323a7cae79fe61566c7558ace38eaf Fri, 23 Jun 2006 10:34:00 +0200 magali influences lecture <p><br /></p> <h2>For a Fatherless Son<br /></h2> <p><br /> You will be aware of an absence, presently,<br /> Growing beside you, like a tree,<br /> A death tree, color gone, an Australian gum tree –<br /> Balding, gelded by lightning – an illusion,<br /> Ans a sky like a pig’s backside, an utter lack of attention.<br /> But right now you are dumb.<br /> A I love your stupidity,<br /> The blind mirror of it. I look in<br /> And find no face but my own, and you think that’s funny.<br /> It is good for me<br /> To have you grab my nose, a ladder rung.<br /> One day you may touch what’s wring<br /> The small skulls, the smashed blue hills, the godawful hush.<br /> Till then your smiles are found money.<br /></p> Heinrich von Kleist http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2008/06/23/Heinrich-von-Kleist urn:md5:41d5532860c8a1804dd3a446d52d5f1d Fri, 23 Jun 2006 10:31:00 +0200 magali influences lecture <p><a href="http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2008/06/23/…" title="…">…</a> Il y a dans le visage de celui qui nous fait face une singulière source d’enthousiasme pour celui qui parle&nbsp;; et un regard, qui nous exprime qu’une pensée à moitié formulée est déjà comprise, nous offre souvent la formulation de toute la moitié manquante. Je crois que plus d’un grand orateur ne savait pas encore ce qu’il allait dire à l’instant même où il ouvrait la bouche. Mais la conviction qu’il trouverait les idées nécessaires dans les circonstances elles-mêmes, et dans l’excitation de son esprit ainsi stimulé, le rendait assez audacieux pour se lancer, au petit bonheur. <a href="http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2008/06/23/…" title="…">…</a><br /> <br /> in <em>De l'élaboration progressive des idées par la parole</em></p> Stig Dagerman http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2008/06/23/Stig-Dagerman urn:md5:00f22c24095eaaf466c5e17441f8620b Fri, 23 Jun 2006 10:28:00 +0200 magali influences lecture <p><a href="http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2008/06/23/…" title="…">…</a> Je peux remplir toutes mes pages blanches avec les plus belles combinaisons de mots que puisse imaginer mon cerveau. Etant donné que je cherche à m’assurer que ma vie n’est pas absurde et que je ne suis pas seul sur la terre, je rassemble tous ces mots en un livre et je l’offre au monde. En retour, celui-ci me donne la richesse, la gloire et le silence. Mais que puis-je bien faire de cet argent et quel plaisir puis-je prendre à contribuer au progrès de la littérature – je ne désire que ce que je n’aurai pas&nbsp;: confirmation de ce que mes mots ont touché le coeur du monde. <a href="http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2008/06/23/…" title="…">…</a><br /> <br /> in <em>Notre besoin de consolation est impossible à rassasier</em></p> Richard Bach http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2008/06/23/Richard-Bach urn:md5:c28979df2fb03bce961a04b6c6e5e6fb Fri, 23 Jun 2006 10:26:00 +0200 magali influences lecture <p><br /> We're free to go where we wish and to be what we are.<br /> <br /></p> <p>in<em> Jonathan Livingstone Seagull</em></p> Alberto Caeiro http://magalijourdan.com/blog/index.php?post/2008/06/23/poeme-dalberto-caeiro2 urn:md5:8e2a4015749b2797fe581615e0a05bb2 Fri, 23 Jun 2006 10:25:00 +0200 magali influences lecture <p>Peut-être, au-delà du tournant de la route<br /> Y a-t-il un gouffre, et peut-être un château-fort,<br /> Et peut-être tout bonnement la continuation de la route.<br /> Je n'en sais rien et je ne pose pas de questions.<br /> Tant que je marche sur la route avant le tournant,<br /> Je me contente de regarder la route avant le tournant,<br /> Puisque je n'en puis voir autre chose.<br /> Si je regardais de l'autre côté<br /> Et de celui que je ne vois pas,<br /> En serais-je plus avancé ?<br /> N'ayons cure que du lieu où nous sommes.<br /> Il est assez de beauté dans le fait d'être ici et nulle part ailleurs.<br /> S'il y a quelqu'un au-delà du tournant de la route,<br /> Ceux qui s'inquiètent de ce qu'il y a par-delà le tournant de la route,<br /> <em>C'est cela qui pour eux est la route.</em><br /> Si nous devons y parvenir, en y parvenant nous saurons.<br /> Pour l'instant nous savons seulement que nous n'y sommes pas.<br /> Il n'est ici que la route avant le tournant, et avant le tournant<br /> Il y a la route sans aucun tournant.<br /> <br /> in <em>Poèmes désassemblés</em></p>